Les COV, kezako ?

Benzène, toluène, trichloréthane, formaldéhyde…la liste est longue ! Mais que sont, au juste, les C.O.V ? Pourquoi et comment les éviter ?

C.O.V. est un acronyme utilisé pour désigner les Composés Organiques Volatils. Les COV sont des substances chimiques très volatiles que l’on retrouve dans l’air des bâtiments et notamment dans nos habitations. Il existe deux sortes de COV : ceux qui ont une origine naturelle et ceux qui sont émis par les activités humaines et industrielles.

Les COV peuvent dégrader considérablement la qualité de notre air intérieur. Ainsi, l’atmosphère de nos bureaux, de nos écoles, de nos hôpitaux ou maisons est souvent beaucoup plus polluée que l’air extérieur. Les COV constituent un risque majeur pour notre santé et pour l’environnement.

De nombreux matériaux solides et liquides dont des produits de consommation courante en contiennent. Leur grande volatilité fait qu’ils se répandent facilement dans l’air ambiant et en modifient la composition chimique. Ils sont alors considérés comme des polluants.

Où peut-on les trouver ?

Les COV sont présents dans une vingtaine de secteurs d’activités différents tels que l’imprimerie, la pharmacie, l’agroalimentaire, le bâtiment, la chimie ou encore le textile où ils sont utilisés comme solvants (45% des émissions), dégraissants, agents de nettoyage, conservateurs, etc.

C’est pourquoi nous pouvons les retrouver dans de nombreux objets du quotidien y compris dans les matériaux de construction et de décoration de nos maisons : bois aggloméré, panneaux de particules, panneaux de fibres MDF, mélaminé, stratifié, panneaux contreplaqués, papier peint, colles, vernis, tapis, moquettes, parquet, mortiers, enduits, peintures…

Quel impact sur notre santé et sur l’environnement ?

Les COV sont nocifs pour la santé et pour la planète. Leurs émissions sont à l’origine d’une surproduction d’ozone dans les couches basses de l’atmosphère. Ils provoquent un effet de serre supplémentaire et contribuent donc au réchauffement climatique. Cette surproduction d’ozone altère également la résistance des végétaux.

A cela s’ajoute les conséquences possibles sur la santé qui différent selon les individus, leur état de santé, la durée et le niveau d’exposition : irritations (des voies respiratoires, des muqueuses, de la peau), gêne olfactive, sommeil perturbé, réactions allergiques, diminution des capacités respiratoires ou encore cancer…

Comment s’en prémunir ?

Après la construction ou la rénovation d’une habitation, les COV peuvent demeurer dans l’air plusieurs mois, voire plusieurs années…Nous vous conseillons donc de bien choisir vos matériaux et votre mobilier afin d’en diminuer la présence. Depuis 2013, les produits de construction et de décoration doivent porter une étiquette indiquant leurs émissions de composés organiques volatils dans l’air intérieur. Ils peuvent vous orienter dans votre choix, mais d’autres critères doivent être pris en compte. Prenons l’exemple de la peinture.

Choisir une peinture saine

Les COV sont notamment présents dans les peintures contenant des solvants. Certaines informations figurent obligatoirement sur les pots :

  • La catégorie à laquelle le produit appartient : il en existe 4, allant de « A+ » à « C»
  • La teneur en COV maximale autorisée pour la catégorie (l’ajout de colorant fait augmenter ce taux)
  • Le taux en COV du produit prêt à l’emploi (dilution et colorants inclus)

Ces informations ne sont pas toujours suffisantes pour garantir la fiabilité du produit. Les niveaux autorisés restent malheureusement encore trop élevés. La mention A+ et certains labels ne certifient en rien la composition, ni la naturalité d’un produit. Ainsi, la teneur maximale pour être classée A+ est de 1 000 µg de COV/m3 d’air sachant que les peintures minérales en rejettent 50 fois moins.

Une peinture est qualifiée « sans COV » lorsque le taux de COV est inférieur à 5g/litres. Les peintures dites écologiques contiennent moins de 1 g/l de COV, tandis que la valeur limite règlementaire européenne est de 30 g/l. Après application, les peintures écologiques n’émettent que très peu de COV, voire pas du tout, contrairement à d’autres gammes de peintures.

Lorsque vous choisissez votre peinture, privilégiez celles en phase aqueuse

N’utilisez pas de produits tels que le White Spirit pour nettoyer les outils : les peintures en phase aqueuse se nettoient très bien à l’eau

Généralement, les peintures présentant une finition mate contiennent moins de COV que les peintures velours ou satin

Choisissez également des peintures contenant un maximum d’ingrédients naturels.

Les peintures écologiques contiennent de 95% à 100% de matières premières naturelles, en fonction des marques.

Celles que nous distribuons sont certifiées sans conservateurs, sans solvants organiques et sans émissions de COV. Leur teneur fortement réduite en COV, leur absence d‘odeur et leur très haute capacité de diffusion de la vapeur d‘eau garantissent un intérieur sain. Leur composition est exempte de solvants et de produits dérivés issus de l’industrie pétrolière.

Pour finir, nous vous recommandons également d’aérer votre habitation tous les jours à raison 5 à 10 minutes le matin et le soir.

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